Le point de vue de l’éditeur


Seul sur la péniche de sa compagne Élisa, le capitaine de police Félix Dutrey broie du noir. Un soir, il reçoit la visite de sa collègue Magali, qui lui raconte une curieuse histoire. Des Peaux-Rouges costumés de pied en cap s'en sont pris aux passagers du petit train touristique de Toulouse pour les dévaliser. L'un des passagers semble avoir été agressé de manière particulièrement violente, au point qu'il a succombé à une crise cardiaque. Quant aux portefeuilles volés, ils ont été retrouvés dans une poubelle, intacts. Comme si le vol n'était pas le vrai mobile de l'attaque. 

Peu après, c'est Félix qui est confronté à une affaire encore plus insolite. Au départ, un mort dans une rue en cul-de-sac dans la banlieue de Toulouse. Une fois sur les lieux, le capitaine comprend qu'il ne s'agit pas d'un cadavre ordinaire. D'abord parce que la scène du crime est "polluée" par des poussières, poils et substances chimiques diverses. Nous sommes dans l'atelier d'un taxidermiste et son propriétaire, Francis Aubignac, est aussi mort que les animaux qu'il naturalisait. Le corps présente une trace de piqûre à la saignée du bras, mais le plus sidérant, ce sont les yeux... 


Pascal Dessaint renoue avec les enquêtes de Félix Dutrey dans ce roman qui met en scène les personnages familiers de ses précédents livres : le légiste fantasque Eusèbe Cathala, le commissaire Moncollin amoureux fou des chevaux, les collègues Magali et Marc... Au fil des histoires, Félix se complexifie, prend de l'ampleur, et se révèle de plus en plus attachant. Pascal Dessaint lui prête une plume toujours aussi juste pour parler de la cruauté des hommes, de la loyauté et de la trahison, et de l'ambiguïté de certains engagements. Errance toulousaine autant que voyage au fond des âmes, “Tu ne verras plus” fait entendre cette voix si particulière que l'on avait découverte avec “Du bruit sous le silence”.   

TU NE VERRAS PLUS

Rivages Thriller 2008


RIVAGES/NOIR n°908




Une photo de Pal Hermansen

DANS LA PRESSE


Le Toulouse criminel de Pascal Dessaint

par Jean-Marc Le Scouarnec/

LA DÉPÊCHE DU MIDI


Pascal Dessaint trace sa route avec un talent qui force l’admiration.

Jean-Paul Guéry/

LE COURRIER DE L’OUEST


Styliste hors pair, Pascal Dessaint compose une lancinante mélodie du désenchantement du monde, belle comme un nocturne de Chopin.

En contre-point, le don de soi de l’amitié sans condition offre une raison

de rester debout.

Catherine Simon/

LA NOUVELLE RÉPUBLIQUE


Dessaint dissèque les âmes de ses héros trop humains, confrontés aux ambiguïtés de certains engagements, mais qui pour rien au monde ne laisseraient tomber un ami — ce qui n’est pas la plus mauvaise manière de se donner envie

de rester en vie.

Roger Gaillard/LE TEMPS (Suisse)


Dessaint gagne encore en maturité,

en aisance, en style à la fois facile, fascinant, aérien…

Jean Szurewsky / INTRAMUROS



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