Le point de vue de l’éditeur


Seul. Au bord. Du monde, de soi, des autres. Comme entre deux eaux. Et là, surtout, ne rien faire. Sauf peut-être se laisser aller... à sa colère, ses penchants — ses vices — parfois même ses désirs. Mais l'air de rien. En somme un genre de folie. Quelque chose qui dirait la fureur de tous ces instants suspendus, inutiles, trop lourds ou trop vides et qui, bout à bout, font la vie. Quelque chose comme un guide. Pour tous ceux qui rêvent d'un endroit où oublier sa tête, ses mains, son cul, son sexe, d'un endroit où prendre enfin conscience de l'inanité du reste. Un endroit à l'écart. Et là, de quoi tenir dix jours...

DE QUOI TENIR DIX JOURS

Librio 2000


Préface de Jean-Paul Dubois


PRIX MÉTIERS ET CULTURE 1993



DANS LA PRESSE


Pascal Dessaint décrit le mal de vivre de personnages dénués d’ambition sociale et dont le bonheur semble comme émietté. En somme, c’est la grande décontraction face à la grande déception qui nous englue tous.

Alfred Eibel/

LE QUOTIDIEN DE PARIS


“De quoi tenir dix jours” relève d’un existentialisme contemporain où l’auteur, libéré de toute influence littéraire et sans se complaire dans une écriture relâchée circonstanciel-lement grunge, dresse en quelques lignes âpres et désenchantées les brefs bilans en négatif et en rouge, pour solde de tout compte, d’improbables lendemains grevés par les passifs du passé.

Jean-Pierre Deloux/POLAR


De Pascal Dessaint, vous lirez “De quoi tenir dix jours”, recueil de nouvelles où l’on retrouve l’écriture élégante de son premier roman et une efficacité à capter en quelques phrases notre quotidien avec une vision qui rappelle celle de l’Américain Carver, parsemée d’outrances jubilatoires à la Bukowski.

Claude Mesplède/LA VIE OUVRIÈRE


Dessaint réalise la difficile synthèse entre fantastique urbain, érotisme et polar. Un original, donc, et un livre à conserver et relire plus tard, quand l’auteur sera devenu célèbre.

Michel Lebrun/POLAR

Première édition

L’Incertain 1993

En BD

par

Christophe Hénot