COLÈRES DU PRÉSENT 2012

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Edito


J’aime : le poing levé, le verbe haut et les idées fortes. Colère, au singulier comme au pluriel, est un mot qui me plaît. On ne vit pas sans colères lorsqu’on vit les yeux ouverts. C’est l’impression que j’ai à Arras, le 1er mai. Le sentiment d’injustice est tel que l’envie de révoltes n’a peut-être jamais été aussi intense. Arras est le berceau de saines colères, qui ne vont pas sans chaleur humaine, et sans espoirs. Russel Banks a écrit qu’un homme n’a pas la haute main sur son destin mais qu’il crée sa chance. Nous avons la chance d’être debout, agissants, critiques, constructifs, aimants. Nous ne sommes pas là par hasard. Nous sommes animés par une certaine idée de l’homme. Il ne sera jamais question de baisser les bras. Nous avons une obligation de contestation mais aussi de partage. Le salon se déroule cette année à un moment particulier. Certes, nous sommes au printemps, les oiseaux et les idées chantent, encore, à nouveau, mais dans quelques jours nous aurons changé d’époque. Je suis heureux d’écrire cette page avant qu’une autre se tourne, enfin. Que nos voix ne soient pas perdues… Espérons.

Pascal Dessaint.

Jean-Jacques Reboux

et Jean-Paul Jody

Caryl Ferey et Antonin Varenne

Marcus Malte et Sébastien Rutés

Marin Ledun